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27 juillet 2016

Quelles démarches pour devenir courtier ?

Profession passionnante mais complexe : retrouvez tous les conseils pour ouvrir un cabinet de courtage.

L’intermédiaire en assurance est à la fois conseiller, commercial, négociateur. De plus, il doit assurer la gestion administrative et financière de son cabinet ainsi que le recrutement et la gestion du personnel… Une profession passionnante mais complexe, qui comptait en 2014 plus de 43 000 entreprises. Voici quelques astuces et conseils pour se lancer et débuter en tant qu’intermédiaire en assurance.

Les démarches à l’ORIAS pour ouvrir un cabinet de courtage

Bénéficiant d’un statut de commerçant, le courtier en assurance doit s’inscrire au registre du commerce ainsi qu’à l’ORIAS, Organisme pour le Registre des Intermédiaires en Assurance qui attribue à chaque personne un numéro autorisant l’exercice de cette activité. Celui-ci  garantit d’être assuré et protégé par la profession. L’inscription coûte 30€ et doit être effectuée dans un délai de 2 mois. L’Article A512-1 du code des assurances définit les pièces justificatives et informations à fournir.

L’ORIAS contrôle les compétences professionnelles de chaque courtier et vérifie l’existence d’antécédents avec la justice afin de s’assurer du bon fonctionnement de l’entreprise. Ce contrôle est réalisé à chaque reconduction annuelle de l’immatriculation ORIAS. Ce numéro d’identification doit aussi obligatoirement apparaître sur les documents officiels de l’entreprise comme le site web, les affiches ou autre documents de communication.

Les obligations légales du courtier de proximité

Les courtiers et agents d’assurance sont soumis au code des Assurances. L’intermédiaire en assurance doit respecter de nombreuses obligations liées à son activité : formation et capacités professionnelles, gestion des risques de blanchiment des capitaux, gestion des réclamations, protection des données, contrôle interne, etc.

Le Devoir d’information et de conseil en fait également partie et a été récemment renforcé par la Directive sur l’intermédiation DIA2.

L’importance de la conformité réglementaire des acteurs du courtage s’est également vue renforcer par Solvabilité 2 qui a intensifié les contrôles et exigences des partenaires.

Faites le point sur l’ensemble des obligations légales de la profession grâce à l’outil de diagnostic conçu par Solly Azar, en partenariat avec le cabinet Solvaliance.

La reprise de portefeuille

Une fois le cabinet lancé, vous pouvez envisager un rachat de clientèle. Ce cas de figure permet de bénéficier d’une trésorerie dés le lancement de l’activité mais nécessite des actions commerciales visant à conserver la clientèle reprise.

Pour un portefeuille d’agent, l’acquisition s’effectue auprès de la compagnie et sa valeur est fonction de critères définis par la FFSA et la Fédération des agents généraux.

Tandis qu’un portefeuille de courtier va s’acheter directement auprès du courtier propriétaire, sur une valeur qui dépendra des commissions perçues, du profil clients et des mandats de représentation.

Ouvrir un code auprès d’un fournisseur

Pour les nouvelles structures, obtenir un code courtage auprès d’une grande compagnie peut s’avérer difficile. Commencer son activité auprès des courtiers grossistes est une bonne alternative pour développer son business dés le lancement du cabinet.

Solly Azar accueille chaque année de jeunes cabinets et les accompagne dans leur développement.

Pour en savoir plus n’hésitez pas à retrouver les équipes Solly Azar aux journées du courtage, véritable rendez-vous de toute une profession. La prochaine session se tiendra les mardi 20 et mercredi 21 septembre 2016 au Palais des Congrès de Paris. Vous pourrez retrouver et interagir avec plus de 10 000 assureurs, courtiers grossistes et mutualistes ainsi que des agents généraux qui pourront vous orienter et répondre à toutes vos questions. À cette occasion, vous pourrez également assister aux conférences, ateliers et autres formations.

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