Nouvelles mobilités 2025 : voiture sans permis, vélos et trottinettes électriques… les Français changent de vitesse !

D’après les dernières données du marché recueillies par Solly Azar et AAA Data, le secteur du deux-roues connaît un léger recul global (-7% sur un an), mais les signaux positifs se multiplient. Après un premier semestre en demi-teinte, le troisième trimestre 2025 affiche +3% de croissance. Les Français n’abandonnent pas leurs deux-roues : ils adaptent simplement leurs comportements.

Les motos d’occasion tirent le marché (+8%) : preuve que la passion pour la route reste intacte, mais que la prudence budgétaire domine. En parallèle, les petits véhicules thermiques – comme les cyclomoteurs – cèdent du terrain face à des options plus modernes, silencieuses et écologiques : vélo électrique, trottinette, voiture sans permis.

Autre fait marquant : les 14-17 ans enregistrent une hausse notable (+10%) dans les ventes, signe que la jeunesse adopte massivement les nouvelles formes de mobilité. Ces tendances traduisent une transformation plus large : rouler oui, mais autrement, avec des véhicules plus légers, plus verts et plus simples à entretenir.

Longtemps considérée comme un véhicule de niche, la voiture sans permis (VSP) est devenue une véritable star des villes et des campagnes. Entre 2019 et 2023, ses immatriculations neuves ont doublé, passant de 13 000 à 26 000 unités. Et si le début d’année 2025 affiche une légère baisse globale (-5%), le marché de l’occasion explose (+7%), confirmant l’intérêt grandissant des Français.

Une solution pour tous les profils

Les jeunes dès 14 ans la plébiscitent : plus stable et sécurisée qu’un scooter, elle représente une première liberté responsable.

Les seniors l’adoptent pour sa simplicité d’usage et son confort.

Les entreprises s’y intéressent également : 18% des ventes neuves concernent désormais des flottes professionnelles.

Un marché qui se modernise

Depuis le contrôle technique obligatoire en avril 2024, le secteur s’est professionnalisé. Les constructeurs multiplient les modèles connectés et électriques. Citroën AMI, Fiat Topolino, Opel Rocks-e ou encore Ligier Myli : les nouvelles VSP rivalisent de design et d’autonomie.

En 2019, seulement 5% des voitures sans permis étaient électriques. En 2023, elles représentaient déjà 50% des ventes !

Pourquoi un tel engouement ?

La voiture sans permis n’est plus une curiosité. Elle incarne une mobilité urbaine à taille humaine, sécurisée et écologique.

Qui aurait cru qu’un jour, la trottinette deviendrait un moyen de transport du quotidien ? En 2025, ce n’est plus une tendance, c’est une réalité. Selon une récente enquête de l’ADEME, plus d’un Français sur dix possède désormais sa propre trottinette électrique, et plus de la moitié l’utilise chaque semaine.

Une mobilité qui s’étend au-delà des centres-villes

Contrairement aux idées reçues, la trottinette n’est plus réservée aux citadins pressés. 51% des utilisateurs vivent désormais en banlieue ou en zone rurale, où elle sert pour les trajets domicile-travail ou les courses quotidiennes.

Les déplacements s’allongent aussi : 60% des trajets dépassent 4 km, et certains utilisateurs parcourent plus de 10 km par jour.

Une alternative crédible à la voiture

Près de 32% des trajets en trottinette remplacent un trajet initialement fait en voiture. Résultat : moins de pollution, moins de bouchons, et un vrai gain de temps.

Les utilisateurs citent quatre motivations principales : rapidité, praticité, économies et le plaisir de conduire.

Des progrès à faire côté sécurité

En somme, la trottinette n’est plus un gadget : elle s’impose comme une solution efficace, économique et durable, à condition de respecter les règles et d’être bien assuré.

S’il y a bien un vainqueur dans la course aux mobilités vertes, c’est lui : le vélo à assistance électrique (VAE). En 2025, un foyer européen sur cinq en possède un, et la France suit la tendance à grande vitesse.

Une pratique en plein essor

42% des cyclistes français déclarent utiliser leur vélo plus souvent qu’il y a cinq ans. Les raisons sont multiples :

• Économies de carburant et de stationnement,
• Écologie,
• Bien-être et activité physique,
• Gain de temps, surtout en ville.

Les collectivités accompagnent ce mouvement : pistes cyclables, stationnements sécurisés, subventions à l’achat, intermodalité (train + vélo)… tout est fait pour encourager cette transition.

Le vélo, un véhicule du quotidien

Le VAE n’est plus réservé aux sportifs. C’est le véhicule préféré des actifs pour aller travailler, des étudiants pour se déplacer, et même des retraités pour leurs sorties. Son autonomie dépasse souvent 80 km, et les modèles connectés facilitent la géolocalisation et l’entretien.

Le vélo électrique allie liberté, économie et santé. Il n’est pas seulement un moyen de transport : c’est une philosophie de vie, tournée vers la durabilité.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : la France se déplace autrement. Les Français privilégient désormais la flexibilité, la durabilité et la sobriété économique. Si 87% des Européens possèdent encore une voiture, son usage diminue nettement. En France, près d’un tiers des automobilistes roulent moins qu’avant, et les jeunes générations se détachent du modèle “tout-voiture”.

Chez les 18-34 ans, 72% utilisent régulièrement les transports publics et près d’un sur deux se déplace à vélo. La voiture reste utile, mais n’est plus au centre des priorités.

Les innovations technologiques (bornes électriques, applications de mobilité partagée, assurance connectée…) accélèrent cette mutation, tout comme les politiques locales en faveur de la mobilité douce.

Les perspectives pour 2026 sont claires :

• Montée en puissance de l’électrique,
• Renforcement des règles de sécurité pour les EDPM,
• Diversification des offres d’assurance et de location,
• Convergence entre mobilité urbaine et rurale.

2025 marque une nouvelle étape dans la transition des mobilités. La voiture sans permis, les vélos et les trottinettes électriques ne sont plus de simples alternatives : ce sont les nouveaux piliers de nos déplacements.